Histoire

La commune est située à la limite du département de l’Ain, au milieu d’un bassin entouré de montagnes.

           Constitué de plus de 1000 habitants dans les premières décennies du XIX° siècle, notre village a derrière lui un riche passé, mis en évidence par les historiens. Siège d'une prévôté depuis le XVIII° siècle, il abritait également, au Moyen Âge, un prieuré dépendant de l’abbaye de Saint-Claude. Son existence paroissiale, sous le vocable de saint Romain martyr (le même saint patron que la paroisse sanclaudienne), était plus ancienne encore puisque des documents datés de l'an 850 environ, citent déjà son église. Des vestiges de style roman ont été retrouvés au XIX° siècle lors de travaux dans l’édifice actuel qui date du XVIII° siècle.

            Jusqu’à l’industrialisation, les Virysans vivaient en partie du produit de leurs forêts, dont ils vendaient les bois à bâtir et à brûler à Lyon, de leurs cultures et surtout de leurs troupeaux. Au milieu du XIX° siècle, les trois chalets de fromagerie élaboraient 30 000 kilos de gruyère et de bleu, dit de Septmoncel. Les plus pauvres allaient dans le bas pays louer leurs bras comme peigneurs de chanvre ou terrassiers. Les ateliers de tournerie étaient encore très actifs dans l’entre-deux-guerres.

            Après la seconde guerre mondiale, Viry traversa une période de stagnation, avec une population d'environ 500 personnes, malgré le rattachement du petit village de Sièges, en 1946. La prospérité est revenue à la fin des années 1970 avec la création d’une zone d’activités et le développement de l’industrie du plastique et des moules métalliques qui occupait environ 200 personnes en 1984.

            Aujourd’hui encore, des entreprises à rayonnement commercial international sont installées à Viry.